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Dans la revue Florilège n° 188
- Le 13/09/2022
- Dans ON PARLE DE LA SPAC DANS ...
On parle de notre n° 20- Art &Vers dans le N°188 (page 41) de la revue Florilège de L'Association des poètes de l'Amitié de Dijon (France), Merci à Irène CLARA, pour cette note de lecture. Parmi les nombreux auteurs présents dans ce Florilège-188 dont le directeur-rédacteur est Stephen Blanchard, les poèmes de certains ami(e)s poètes et membres de la SPAC de France y sont publiés.
"ARTS ET VERS
Revue artistique N°20 3ème trimestre 2022
Notre revue ne saurait faire l’impasse des publications de certaines revues de poésie en ligne. Le manque du toucher du papier est compensé par la possibilité de toucher un autre public, surtout hors des frontières de la parution de la publication en question. C’est le cas de la revue camerounaise de la Société des Poètes et Artistes du Cameroun dans laquelle certains auteurs connus des lecteurs de FLORILÈGE côtoient des auteurs d’autres continents. Dans son édito, Daouda MBOUOBOUO crée l’ambiance : « La barque métallique sur l’étang...Une barque sur l'étang se faufile, glisse calmement vers des horizons lointains. Elle glisse en direction d'un autre rivage pour une nouvelle vie radieuse qui s'offre à elle. Imperturbable désormais au milieu du fleuve, il n’y a plus de chants d'oiseaux, il n'y a plus d'arbres, rien que des écueils dans ce vaste désert d'eau salée. Le silence ! Entre ciel et mer, elle est face à son destin. L'étendue d'eau tranquille lui réserve ses secrets. Ils ne font plus qu'un. Après plusieurs heures de rames sur ces eaux calmes, transparentes, mélodieuses, une faune vivante se dresse droit devant laissant derrière ce silence assourdissant des vagues, des ombres errantes. La vie reprend son cours. On rencontre de nouvelles opportunités avec des hommes de couleurs différentes. Ainsi va notre revue, comme cette barque métallique sur l'étang, avec de nouvelles rencontres, de nouvelles contraintes, de nouvelles opportunités mais toujours plus riches les unes comme les autres. » Pour illustrer ses propos, citons le poème de Nadale Finine qui nous séduit par son originalité: Masque du Mortel à la main lavée : « Accusé, lavez-vous / Lavez la main / Et jurez dédire / La vérité / Toute la vérité / Rien que des velléités / Et le masque sur le visage / Masque la bouche / Masque le nez / Tout / Manque / Les oreilles tirent les ficelles / Sans jamais atteindre / La finesse de l’esprit / Le masque étouffe / L’être / Sans raison / En témoin oculaire / Je le jure / L’homme est mortel / Tôt ou tard ». Irène CLARA"
